Venez soutenir la Sélune le 11 juin 2016
Notre association fait partie du collectif « Les amis de la Sélune ». Une manifestation est mise en place afin de défendre l’eau et les êtres vivants de cette rivière côtière. Pour voir le tract cliquer sur Mobilisation effacement barrages 11 juin 2016
Depuis la remise en question de la suppression des barrages de Vezins et de la Roche Qui Boît par notre ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, l’avenir de la Sélune s’est à nouveau assombri.
En effet, à ne voir que les barrages on finit par ne plus voir la rivière. Et pourtant, il serait bon de se rappeler ces évidences :
- La vie est apparue dans l’eau, il y a environ 3 milliards d’années, sous la forme de
micro-organismes unicellulaires qui furent les lointains ancêtres de tous les êtres vivants actuels.
- L’espèce humaine, dont l’eau est le premier des constituants, est le fruit de cette biodiversité
- Nous dépendons totalement de l’eau et de cette biodiversité.
Or, aujourd’hui la biodiversité disparaît à un rythme 100 à 1000 fois supérieur au rythme d’extinction naturelle.
La plupart des espèces européennes menacées ont un lien étroit avec les milieux aquatiques. Ainsi parmi les 6000 espèces européennes appartenant à la liste rouge européenne 44% des mollusques d’eau douce, 37% des poissons d’eau douce, 23% des amphibiens, 19% des reptiles, 15% des mammifères et des libellules, 13% des oiseaux entrent dans la catégorie des espèces menacées
- Un cours d’eau peut être sans difficulté comparé à un organisme vivant remplissant de nombreuses fonctions que notre espèce a su exploiter pour satisfaire ses besoins. Aussi, comme tout système, pour qu’il assure ses différents rôles, il doit être en bonne santé. Or, un barrage n’est qu’un garrot empêchant la libre circulation de l’eau et des sédiments altérant qualitativement et quantitativement cette précieuse ressource. Conserver un barrage revient à s’opposer au développement durable de notre belle région.
Aussi, à l’heure du changement climatique, nous devons mettre en application les conclusions des experts qui ont planché sur la destruction des barrages de la Sélune avant que Ségolène Royal vienne balayer d’un revers de la main leur conclusion.