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Les mulettes perlières se développent mieux sur les truitelles que sur les saumons.

Comme vous le savez (SIAES Airou), l’Airou, affluent de la Sienne, abrite la très rare mulette perlière ((Margaritifera margaritifera). Cette moule d’eau douce, productrice de perles, au cycle de vie complexe, a des exigences écologiques drastiques.  

Aujourd’hui, cet animal fait l’objet de mesures de conservation à l’échelle du Massif Armoricain (Bretagne et Basse Normandie) dans le cadre d’un programme européen Life+ pilotée par Bretagne Vivante.

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L’efficacité de ces mesures de conservation dépend de la connaissance de ce mollusque et de son cycle de vie. Afin d’améliorer ces connaissances, une étude ayant pour objectif de comparer de manière expérimentale les performances de glochidies(1) sur la truite ou le saumon en milieu naturel a été réalisée.

 

Cette expérience a été conduite en Bretagne avec des mulettes perlières du ruisseau de Bonne Chère Globalement, cette étude démontre que les larves des mulettes perlières du ruisseau du Bonne-Chère se développent mieux sur des truitelles que sur des saumons.

 

Sources : Rapport de Guillaume Evanno (UMR INRA-Agrocampus Ouest Ecologie et Santé des Ecosystèmes) : « Comparaison des performances de larves de mulette perlière sur des juvéniles de saumon atlantique et de truite commune sur la Sarre (56) » 

 

(1)    Les glochidies sont des larves issues des œufs de la mulette perlière. Ces larves, expulsées dans le milieu extérieur, doivent impérativement se fixer durant plusieurs mois sur les branchies d’un salmonidé (truite  (Salmo trutta fario)ou saumon (Salmo salar)) pour continuer leur cycle de vie. A noter que l’Airou, est l’un des  rares cours d’eau européens à posséder à la fois des populations de mulettes perlières, de saumons et de truites.