Les cours d’eau sont le miroir de nos activités
C’est dans tous les cas ce que semble nous dire les truites de la Sienne. Ci-dessous, une truite femelle, filmée dans les parties amont du fleuve côtier, est en pleine activité de reproduction. Elle déplace des cailloux non colmatés dans une eau limpide.
Ci-dessous, une autre truite filmée dans un affluent de la Sienne : la Bérence. Bien que ce cours d’eau réponde aux critères de très bon état écologique définis par la directive cadre sur l’eau, cet animal nous montre que ce milieu demeure fragile. En effet, à chaque coup de nageoire caudale, cette femelle libère une grande quantité de terre piégée par les cailloux de la rivière. Comme chacun d’entre nous le sait, cette terre provient des sols cultivés situés sur les parties les moins pentues du bassin versant.
Il est évident que le cycle de vie des êtres vivants de la rivière est perturbé. Combien de temps encore ce cours d’eau pourra-t-il cicatriser les blessures que nous lui infligeons ?