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L’Airou une nouvelle fois agressé !

Une fois de plus, l’Airou, site Natura 2000, a été pollué à l’aval immédiat des carrières de Bourguenolles. Le jour exact de la pollution n’est pas connu à ce jour ; Probablement le 28 septembre 2016.

L’Airou  à l’aval immédiat des carrières

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C’est grâce à la vigilance de riverains que cette pollution a été constatée. Informé par ces derniers, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Entretien de la Sienne (SIAES) s’est rendu aussitôt sur les lieux pour mesurer la gravité de la situation. Au final, des poissons ont été retrouvés morts sur 4 km de cours d’eau. Certains d’entre eux étaient encore en train d’agoniser à la Planche Colombelle. Les services en charge de la police de l’eau et des ICPE ont été immédiatement contactés afin que le pollueur supposé cesse ses rejets.

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Cadavre de truite

Dans le cadre de la réalisation annuelle des indices d’abondance saumon, la FDPPMA 50 avait programmé de faire une pêche électrique le 29 septembre sur cette portion de l’Airou. Aussi, profitant de ce concours de circonstance,  l’ONEMA et la DDTM ont pu constater l’absence de capture de poissons vivants. Par contre de nombreux poissons morts gisaient dans les parties calmes du cours d’eau. Suite à ce premier résultat, une autre pêche électrique a été réalisée en amont de la carrière. Celle-ci a mis en évidence une belle population de poissons. Il en fut de même dans le ruisseau de l’Epine, un affluent se jetant dans l’Airou au niveau du rejet.

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L’Airou à l’aval des carrières

Afin de mieux identifier l’origine de la mort des êtres vivants de l’Airou, des cadavres de poissons ont été prélevés pour être autopsiés. Des prélèvements d’invertébrés aquatiques ont également été effectués.

Enfin, le président du COPIL Natura 2000, Monsieur Vilaespesa a envoyé un dossier pour saisir l’Etat et l’Union Européenne pour s’assurer à l’avenir du maintien du site en bon état.

Aujourd’hui, nous ne pouvons que constater les choses. Nous attendons avec impatience les résultats des premières analyses afin d’apporter notre jugement sur cette nouvelle épreuve subie par l’Airou.